Dimanche 12 août 2007 à 22:43

Des fois je me regarde dans la glace, et l'image que je vois ne correspond pas à ce que j'attendais, à ce que j'espérais. Alors je m'attarde devant ce reflet, et je me découpe en tranches, un nez, des jambes, des cheveux, des paupières, un ventre, des seins, des fesses, une bouche etc... Et là commence un combat contre moi même, parce qu'aucune des tranches ne me convient. Alors je pleure, je me tartine de crème en tout genre, je n'avale plus rien, je bois beaucoup d'eau et je regarde des filles sur des magazines. Pourtant je sais que ces filles là ne sont pas vraiment réelles, qu'elles sont retouchées etc.. Mais dans ces moments là c'est pas ma raison qui parle, y'a seulement un profond dégoût pour moi même. Ce genre de période me fatigue. Y'a toujours eu des fins, des moments de répit, où je me regarde dans la glace en me disant que je ne peux pas totalement me changer, que je dois m'accepter, qu'après tout je me fais draguer, et que donc je dois pas être complètement difforme. Mais voilà, des moments de lucidité, j'en ai pas tant que ça, et ils ne me reposent pas assez pour compenser les moments de haine. Alors je me dis que tout ça ça finira par passer, que ça restera derrière moi... Mais quand?...

Dimanche 12 août 2007 à 22:23

En premier lieu, c'est quoi une histoire d'un soir? Est ce que ça implique forcément une relation sexuelle? Toi, t'étais une relation d'un soir, enfin de trois soirs pour être exacte? Est ce que parce qu'on a passé 3 soirées ensemble, presque comme un couple je représente quelque chose pour toi? Ou est ce que j'étais juste une aventure, comme ça, en passant. A quoi tu joues avec moi? T'as pas le droit de souffler le chaud et le froid, parce que moi ça me déroute, et je vais me perdre, je le sens bien. Alors s'il te plait, arrête. Ne me regarde plus jamais comme ça, ne t'approche plus de moi suffisamment près pour que je sente ton odeur, cette odeur que j'adore. Ne me murmure plus jamais au creux de l'oreille "on dort ensemble ce soir?". Parce que ça fait mal de savoir que tu t'en vas toujours le matin suivant, que je n'ai droit qu'à quelques instants volés. J'ai plusieurs fois cru que t'étais sorti de ma vie, mais t'es toujours revenu. Alors est ce que cette fois c'est la bonne? Sors de ma vie, mais surtout, s'il te plait, sors de ma tête, de mon coeur, de ma mémoire... Parce que tu vois moi, quand je pense à toi, j'ai mal. Mal à en crever.

Dimanche 12 août 2007 à 22:14

Pourquoi ça fait si mal une rupture? Pourquoi?!? On devrait être capable de se retourner sur son histoire et de se dire, oui c'était bien, mais si j'observe la situation sans aucun sentiment, je dois me rendre à l'évidence, ça ne pouvait plus marcher. Et là, on devrait pouvoir sourire au passé, fermer les yeux et le laisser partir pour mieux s'occuper du présent et du futur, parce qu'on a des tas de choses à portée de main, il faut juste savoir les saisir. Alors pourquoi? Pourquoi est ce qu'on pleure, pourquoi on essaie de récupérer la personne. On est prêt à tout pour ça, mais le jeu en vaut-il la chandelle? Oui, mais pas toujours. Parfois on s'oublie, on se perd dans une relation qu'on veut parfaite, et pour laquelle on est prêt à tout endurer. Mais si on n'est plus soi même, pourquoi continuer?

Dimanche 12 août 2007 à 18:40

Je sais pas pourquoi je suis comme ça, pourquoi j'ai le sentiment de n'exister qu'à travers le regard des autres. Et ça fait mal, parce que bien souvent ce que les autres me renvoient de moi même ne correspond pas à ce que j'attendais. Je veux plaire aux gens, j'aime sentir qu'on me trouve attirante, comme tout le monde non? Mais ça fait mal quand on sent que ça ne marche pas, qu'on a aucun pouvoir de séduction sur la personne en face. Alors évidemment cette personne peut devenir un ami, un super ami, ou même apporter la tendresse tant espérée à une amie. Mais ça fait mal, trop mal, comme une brûlure. C'est quelque chose qui vient d'un coup, sans grier gare, et qui fait mal pendant un moment. Et même quand c'est fini, quand la douleur première s'est estompée, on garde une marque, pas forcément grande, pas forcément douloureuse, mais une marque quand même. Elle sera toujours là... Une cicatrice à l'âme, au coeur et c'est peut être celles là qui font le plus mal, parce qu'il n'y a aucun désinfectant, il faut seulement attendre.Oui je t'ai observé, oui j'y ai cru... Mais j'ai vite remarqué des jeux de regards qui ne m'étaient pas destinés. Oui, j'aurais aimé être à sa place, et récolter ce petit moment de tendresse au réveil. Mais oui, c'est vrai, je n'ai pas le droit de me plaindre, j'ai déjà tout ce qu'il faut...

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